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03 janvier 2011

Simen Johan


Le photographe norvégien Simen Johan a un style bien particulier. Il rappelle le populaire Philip-Lorca diCorcia de par son utilisation de la lumière et des couleurs, mais son sujet est unique. Sa dernière série, Until the Kingdom Comes, mélange religieux et écologique, naturel et artificiel, sculpture et photographie.




Le soucis du détail de l'artiste est à vexer les plus perfectionnistes d’entre nous, ce détail se retrouvant autant dans la simplicité des couleurs que dans l’infime résolution de ces photographies immense. Comme les grands tableaux de l’antiquité, nous sommes invités à entrer dans les tableaux, à vivre les textures.





Si la nature des animaux photographiés nous paraît vide, fausse, plastique, la nature, elle, se révèle être tout le contraire: luxuriante, vivante, vraie. Oxymore, selon les termes littéraires.

Malheureusement, je n’ai jamais eu l’opportunité de voir une exposition de la série partielle ou complète, seulement un tableau, d’ailleurs visible ces jours-ci au Musées des Beaux Arts dans l’exposition à caractère surréaliste: La terre est bleue comme une orange.



Un peu comme Burtynsky, il est difficile de comprendre où va Simen Johan. Avançant sur des sujets larges et avec une plastique spectaculaire, on se demande si Johan ne veut pas faire beau et bizzare pour faire beau et bizzare. Aux premiers abords, le tout semble un peu indéfini et on manque de réponses. C’est pourtant là la force de Johan, et, comme les plus grands artistes, il pose une question plutôt que d'offrir des réponses.

Une question bien simple, mais tout à fait pertinente: Que font ces animaux?


1 commentaire:

La Tache a dit…

Pourquoi est-ce que je trouve que cette photo de mouton est Roccoco?